Catégorie : Partage des Connaissances sur les Semences

Semaine 125 – Document de discussion : Semences miracles : Attentes biaisées, utilisation d’intrants complémentaires et dynamique de l’adoption de la technologie par les petits exploitants

Auteurs : PAR CAROLINE MIEHE, BJORN VAN CAMPENHOUT, LEOCARDIA NABWIRE, ROBERT SPARROW ET DAVID J. SPIELMAN
Mots-clés : maïs, petits exploitants, Ouganda, biais

« Pour tirer pleinement parti des nouvelles technologies agricoles telles que les variétés de semences améliorées, des investissements importants dans des intrants complémentaires tels que les engrais et les pesticides, ainsi que des pratiques telles que le semis systématique, l’irrigation et le désherbage sont également nécessaires. Les agriculteurs peuvent ne pas reconnaître l’importance de ces compléments, ce qui entraîne des rendements et des productions agricoles insatisfaisants et, éventuellement, l’abandon de la variété. Nous proposons un modèle simple d’attentes biaisées, d’utilisation d’intrants complémentaires et d’adoption de la technologie, et testons ses prédictions à l’aide d’une expérience sur le terrain menée auprès des petits agriculteurs de maïs dans l’est de l’Ouganda. Nous constatons que souligner l’importance des investissements complémentaires à l’aide d’une courte vidéo attrayante dissuade efficacement certains agriculteurs d’utiliser des variétés améliorées commerciales. Conformément au modèle théorique, nous trouvons des preuves que ce changement de comportement découle d’une augmentation des connaissances et des attentes plus en phase avec les résultats réalisés. » […]

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Semaine 124 – Article de journal : L’entrepreneuriat en semences féminines dans les chaînes de valeur de l’aquaculture, du maïs et de la volaille au Ghana, au Kenya et en Tanzanie

Auteurs : par CATHY ROZEL FARNWORTH, ALESSANDRA GALIÈ, TATIANA GUMUCIO, HUMPHREY JUMBA, BERBER KRAMER ET CATHERINE RAGASA, IFPRI
Mots-clés : genre, entrepreneuriat, maïs, sorgho, Ghana, Kenya et Tanzanie

« Les systèmes de semences sont essentiels pour fournir un bon matériel génétique aux agriculteurs. Cependant, les agricultrices ont moins bénéficié que les agriculteurs des systèmes de semences dans les pays à faible et moyen revenu. Nous identifions les facteurs qui entravent et favorisent le succès des femmes dans les entreprises semencières à travers trois études de cas sur l’entrepreneuriat féminin et masculin dans les chaînes de valeur liées aux semences et dans différents contextes nationaux : la production de semences de tilapia au Ghana, la commercialisation et le commerce de semences améliorées de maïs et de sorgho au Kenya, et la dissémination de semences de poulet en Tanzanie. En appliquant une perspective de genre, nous utilisons des entretiens avec des informateurs clés et des discussions en groupe pour analyser les motivations des femmes et des hommes à s’engager dans des entreprises semencières, les défis auxquels ils sont confrontés pour démarrer et développer leurs entreprises, ainsi que les perspectives de durabilité et de succès continu. Nous utilisons des données quantitatives pour caractériser les niveaux d’autonomisation des agripreneurs échantillonnés. Pour les femmes, les résultats montrent que le contexte normatif social du secteur est crucial. La flexibilité temporelle et la rentabilité sont des considérations importantes pour l’engagement des femmes. En outre, dans les trois cas de pays, le soutien familial et externe est souvent essentiel à la participation et au succès des femmes dans l’agripreneuriat semencier. L’article aborde l’importance des organismes gouvernementaux, des ONG et des donateurs dans le défi du contexte normatif autour des écarts de ressources entre les sexes, ainsi que dans la fourniture de paquets techniques et de formations pour développer l’esprit d’entreprise. Soutenir le changement des normes de genre restrictives de manière non menaçante – telles que les TIC – est essentiel. »

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Semaine 123 – Document de travail : Impact du conflit en cours sur les petits exploitants agricoles au Soudan

Auteurs : Oliver Kirui, Khalid Siddig, Mosab Ahmed, Hala Abushama, Alemayehu Seyoum Taffesse
Mots-clés : Soudan, conflit, petits exploitants, livraison de semences

« Cette étude examine l’impact du conflit en cours au Soudan sur les intentions et les défis des petits exploitants agricoles lors de la saison agricole estivale 2023. Une enquête représentative au niveau national auprès de 3 284 petits exploitants agricoles a été menée. En raison des risques sécuritaires et des problèmes de connectivité, nous avons utilisé une combinaison de trois types d’entretiens : enregistrement vocal interactif (IVR), entretiens téléphoniques assistés par ordinateur (CATI) et entretiens en face à face (en personne). Les principales conclusions indiquent qu’environ un tiers des agriculteurs ont été déplacés de leurs exploitations et que 40 % n’ont pas pu se préparer pour la saison de plantation en raison du conflit. La plupart des agriculteurs qui n’ont pas préparé la saison estivale au moment de l’entretien n’avaient pas l’intention de planter plus tard dans la saison. » […]

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Semaine 122 – Document de discussion : Le rôle du genre dans la négociation : Preuves de la vente de semences aux petits exploitants en Ouganda

Auteurs : Van Campenhout, Bjorn ; Nabwire, Leocardia
Mots-clés : genre ; politiques semencières ; marketing ; Ouganda

« Dans les sociétés rurales caractérisées par des normes et des coutumes fortement genrées, les petites entreprises agroalimentaires informelles peuvent souvent être l’un des rares moyens par lesquels les femmes peuvent générer indépendamment des revenus. Cependant, des recherches antérieures ont indiqué que les entreprises dirigées par des femmes pourraient être perçues moins favorablement par rapport à leurs homologues masculins. Dans ce document, nous examinons les conséquences potentielles de ces perceptions biaisées sur les transactions commerciales. […] »

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Semaine 121 – Document de discussion : Certification des semences et productivité du maïs, du riz et du niébé au Nigeria

Auteurs : Hiroyuki Takeshima ; Tahirou Abdoulaye ; Kwaw S. Andam ; Hyacinth O. Edeh ; Adetunji Fasoranti ; Beliyou Haile ; P. Lava Kumar ; Chibuzo Nwagboso ; Catherine Ragasa ; David Spielman ; Tesfamichael Wossen
Mots-clés : politiques semencières ; semences de qualité ; assurance qualité; Nigéria

« Malgré l’importance potentielle de la qualité des semences pour la croissance de la productivité agricole, de nombreux gouvernements en Afrique subsaharienne manquent de capacité pour étendre les systèmes d’assurance qualité même en cas d’intérêt exprimé. Cette étude vise à démontrer la valeur des systèmes d’assurance qualité grâce à une analyse des efforts déployés pour produire et distribuer des semences certifiées au Nigeria. […] »

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Semaine 120 – Article de recherche : Dynamiques de genre dans les systèmes semenciers : Transformation féminine ou mainmise masculine sur la production de semences spécialisées de patate douce, dans la zone lacustre de Tanzanie ?

Auteurs : McEwan, Margaret A. ; Matui, Moses S. ; Mayanja, Sam Namanda ; Ogero, Kwame
Mots-clés : genre ; politiques semencières ; semences de qualité ; patate douce

« L’intérêt pour le développement de modèles inclusifs de production de semences est croissant. Cependant, la compréhension des rôles et contraintes basés sur le genre et de leur influence sur les relations de genre dans la production de semences est limitée. À travers une étude de cas sur la production de semences de patate douce dans la zone lacustre de Tanzanie, cet article examine les rôles des hommes et des femmes dans la production de semences avec l’introduction de pratiques de semences spécialisées et une orientation commerciale. […] »

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Semaine 119 – Actes de l’atelier : Dynamiques de genre dans les systèmes semenciers en Afrique subsaharienne et leçons mondiales

Auteurs : Adam, R. I. et Muindi, P.
Mots-clés : genre ; politiques semencières ; semences de qualité

« La semence est vie. Les systèmes semenciers sont complexes et multicouches, impliquant divers acteurs interdisciplinaires et intersectoriels sur de multiples fronts, de la conservation à la multiplication des semences ; à l’amélioration génétique ; aux mesures sanitaires et phytosanitaires réglementaires (pour la sécurité et l’assurance qualité) ; ainsi qu’à la distribution et à la vente. Les systèmes semenciers sont également très dynamiques, se formant et se reformant constamment. Le défi du genre consiste donc d’abord à comprendre clairement comment ces dynamiques affectent les femmes, les jeunes, les hommes et d’autres groupes marginalisés, puis à veiller à ce que ces dynamiques changeantes et les résultats finaux ne creusent pas les écarts, surtout en termes de genre. Ainsi, l’atelier sur les Dynamiques de Genre dans les Systèmes Semenciers en Afrique Subsaharienne et les Leçons Mondiales s’est tenu le 2 décembre 2019 à Nairobi, au Kenya, pour examiner ce défi et comment y répondre.[…] »

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© CIMMYT

Semaine 118 – Article de recherche : Estimation de la demande en semences en présence de frictions sur le marché : preuves issues d’une expérience d’enchères au Nigeria

Auteurs : T. Wossen, D.J. Spielman, A. Alene et T. Abdoulaye
Mots-clés : enchères ; Nigeria ; marchés

« Cet article mesure l’effet des perceptions erronées de la qualité des semences sur le comportement d’enchère et la demande de semences de haute qualité en utilisant une expérience de fourniture d’informations dans le cadre d’un mécanisme d’enchère Vickery de deuxième prix (SPA) compatible avec les incitations qui imite les décisions d’achat de semences en présence de frictions sur le marché des semences. Nous constatons que la plupart des individus sont sujets à des perceptions erronées de la qualité et révisent leurs enchères à la hausse (à la baisse) en réponse à des signaux de qualité positifs (négatifs). De plus, en exploitant la variation aléatoire du moment des subventions en espèces, nous montrons que l’information imparfaite influence l’évaluation des semences par les agriculteurs, même en présence de contraintes de liquidité potentiellement contraignantes. Nous démontrons également que la fourniture d’informations sur la qualité ne résout pas entièrement les perceptions erronées de la qualité. Nous montrons ensuite que les perceptions erronées non résolues ou persistantes sont suffisamment graves pour déformer le comportement d’enchère, et les ignorer pourrait conduire à des estimations biaisées de la disposition à payer. » […]

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Semaine 117 – Base de données : Rendre les systèmes et marchés de semences pour les cultures à propagation végétative (VPC) efficaces pour les pauvres : Une étude transnationale sur le Kenya, le Nigeria et le Vietnam

Auteurs : IFPRI, CIAT, CIP, IITA, MSU
Mots-clés : propagation végétative ; Kénya ; Nigéria ; marchés

« De nombreux agriculteurs des pays en développement cultivant des cultures à propagation végétative (VPC) – telles que le manioc, la pomme de terre, la patate douce et l’igname – rencontrent des difficultés d’accès aux matériaux de plantation de qualité. Ce défi est distinct des défis auxquels sont confrontées les cultures céréalières et est associé à la fois à la nature biologique et économique unique de la propagation végétative. Bien que des solutions technologiques existent, il existe d’autres facteurs limitants liés aux politiques, aux institutions et aux marchés qui façonnent les systèmes de semences VPC, tels que les mécanismes d’assurance qualité, les réglementations de certification, les normes sanitaires et phytosanitaires et la protection des variétés végétales. » […]

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© CGIAR, MSU

Semaine 116 – Document de conférence : Additionner les parties : Comment le « regroupement » affecte-t-il la volonté de payer pour les semences et l’assurance dans un échantillon d’agriculteurs kényans ?

Auteurs : IFPRI, BERBER KRAMER, CAROL WAWERU ET JONATHAN G. MALACARNE
Mots-clés : marché ; politiques semencières ; construction institutionnelle; Kenya

« Les ménages agricoles, en particulier ceux opérant dans des systèmes pluviaux des pays à faible revenu, sont vulnérables à divers risques climatiques et de marché qui menacent sérieusement leur bien-être. Alors que les ménages disposant de plus de ressources peuvent transférer une grande partie de ce risque aux marchés financiers, les ménages disposant de moins de ressources ont souvent peu d’options pour faire de même. » […]

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